Agriculture – Plan Marshall

Un plan Marshall pour l’agriculture.

grâce au RB3I* appuyé par le SCO* et les TIG*

  • RB3I – Revenu de Base Inconditionnel, Individuel et Inaliénable
  • SCO – Service Civique Obligatoire
  • TIG – Travaux d’Intérêts Généraux

Les agriculteurs n’ont pas besoin de subventions en échange d’une paperasserie infernale et ubuesque. Ils ont besoin de « bras » mais surtout de « citoyens solidaires » qui les aident et les soutiennent dans leur quotidien (physiquement et moralement) ; ceci pour leurs permettre de vivre dignement, sans s’épuiser 24h/24, pour leur permettre de prendre des vacances, des WE, pour se marier, pour sortir, se « cultiver », avoir des gosses, et reprendre espoir… 

Bref ! Pour vivre dignement comme tout le monde y a droit !

Le monde rural doit être enfin reconnu par la société qui l’a laissé sous « subventions-perfusion de la PAC » et maintenant qui le laisse « crever »… au sens propre du terme : les suicides d’agriculteurs ne se comptent plus !

Bien sûr, pour les aider ces agriculteurs, « on » vous dira qu’il existe la « robotique », les drones, le « numérique » , la vente par Internet, etc… etc… 

Mais le monde agricole n’y est pas encore prêt ! Loin de là ! Même si les recherches sont très abouties, la mutation prendra du temps !

Pourtant nous avons besoin AUJOURD’HUI que notre agriculture se porte bien, qu’elle se développe, qu’elle s’adapte et VITE ! Les agriculteurs sont en premières lignes dans le cadre de la TRI (Troisième Révolution Industrielle) pour limiter l’effondrement que l’on sait inéluctable.

Beaucoup de cultures vont apparaître, réapparaître ou se développer pour des besoins écologiques, énergétiques,…

  • la sylviculture pour les charpentes et le chauffage, 
  • la culture du chanvre pour l’isolation, 
  • les cultures de substitution à la pétrochimie
  • les énergies renouvelables : l’installation d’éoliennes et d’usines solaires « plein champ », moulins sur les ruisseaux et rivières
  • Il en est de même avec le gaz produit par la biomasse

Le monde paysan doit se « désintoxiquer » de son addiction aux pesticides et autres produits phytosanitaires reconnus comme dangereux en priorité pour les agriculteurs qui les manipulent et aussi, bien sûr, pour les consommateurs et les polinisateurs. La culture biologique doit être privilégiée ainsi que les circuits courts.

La France est un pays très touristique.

Nos paysans sont les principaux acteurs de la beauté de nos campagnes. Il n’y a pas de « paysage » sans paysan ! L’agriculteur est responsable de la suppression des « friches agricoles » :  carcasses des matériels, bâtiments dégradés… qui détériorent le paysage,

Il est aussi responsable du nettoyage débroussaillage des forêts, des berges et cela sans dégrader l’écosystème…

Les fermes peuvent accueillir et recréer un lien social entre ruraux et urbains par l’installation de « camping à la ferme »

C’est beaucoup de « casquettes » que portent nos agriculteurs… 

Ils ne peuvent pas s’en sortir sans aides !

 

Proposition de toute urgence avec le RB3I et le SCO

Le RB3I

Il permettrait déjà aux agriculteurs de vivre à minima – En France 1 000 euros par personne adulte.

La vente de leur production s’ajoutera à ce Revenu de Base ainsi que tous les autres revenus : location de terrain, revente d’énergie, biomasse, camping à la ferme, transformation des produits, etc.  

Le système de taxation à la consommation leur permettra de vendre leurs produits dans des circuits courts, plus rentables car moins d’intermédiaires.

Exemple de proposition d’Ecotaxe appuyée sur la TVA. 

Avec le même indicateur que celui des œufs, bien assimilé par les consommateurs elle incite la consommation Bio et la distribution locale.

0 – 5% – Biologique de provenance locale

1 – 10% – Biologique (Toutes provenances)

2 – 10% – Provenance locale

3 – 20% – Toutes provenances 

Le Service Civique Obligatoire.

Les « conscrit(e)s » du  SCO percevront eux-aussi le RB3I. Ils apporteront leurs « bras » aux paysans pour les aider durant les récoltes mais aussi pour leurs apporter leurs »connaissances » (numériques par exemple). Ils apprendront à connaître ce monde rural et peut-être même se créer des vocations et y vivre à terme. N’oublions pas que la France aura besoin de près de 500 000 agriculteurs pour changer son logiciel de production dans les années qui viennent.

Ils pourront apprendre le métier, conduire un tracteur, assurer les cueillettes saisonnières, conditionner la production, vendre sur les marchés locaux, etc. ce qui permettra aux paysans de prendre des vacances, de mieux être, de mieux vivre… et ceci sans coût supplémentaire sinon d’offrir le « vivre ensemble » : le gite et le couvert.

Les effet escomptés sont principalement :

  • Une inversion de la migration : retour de l’urbain vers le rural
  • Une vie plus saine pour les agriculteurs qui auront retrouvé l’espoir, l’estime de soi
  • Un retour aux exploitations à échelle humaine redevenues rentables
  • Une production et une consommation plus saine

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