Le « TOUT-RAIL »
« AutoNobile » – « Ferromobile » »
Introduction
Transformer notre façon de nous déplacer est un véritable projet.
Dans tout projet il y a un « pilote » pour vérifier que le résultat attendu soit réalisé.
C’est la raison pour laquelle il s’adresse en priorité à toutes les municipalités des métropoles importantes engagées dans une écologie sociale et solidaire tout en sachant que l’ambition de ce grand projet est nationale voire internationale.
Ce projet rend hommage à Nikola TESLA, ce génial inventeur humaniste du XXème siècle qui espérait pouvoir fournir de l’énergie à chacun des habitants de cette planète grâce à une énergie libre et gratuite. Voir cet article
L’Internet de la communication (1990) a permis de relier tous les individus partout sur la planète. Il sert d’infrastructure à l’économie nouvelle (collaborative).
Vient ensuite l’Internet de l’énergie, que l’on appelle aussi les réseaux intelligents. Ils permettent de décentraliser les énergies renouvelables et les mettre en réseau, les partager et les stocker : c’est la Troisième Révolution Industrielle (TRI).
Le troisième Internet est celui de la Logistique. Il concerne les questions de mobilité qui aujourd’hui sont traitées de manière totalement irrationnelle. Nos voitures ne sont utilisées que 6% du temps et occupent un espace immense. Pour les camions, ils circulent souvent à moitié pleins quand ils ne rentrent pas à vide après avoir déchargé leurs livraisons.
Les transports pourraient être « organisés » en prenant pour modèle les « Internet » que nous venons d’évoquer.
Objectif
Donner à tous les citoyens la possibilité de bénéficier d’un service public de transports individuels.
Récupérer toute la surface occupée par les véhicules garés sur les voies ou les parkings et remplacer le bitume (recyclable) par des sols végétalisés.
Rendre la ville accessible aux piétons, vélos, fauteuils roulants, poussettes, trottinettes…
Supprimer totalement les véhicules thermiques de l’espace concerné.
Redonner à la ville, la région, la planète – voyons grand ! – un air non pollué avec un bénéfice assuré pour la santé publique et l’écologie en général.
Moyens
Comme l’affirme Arnaud Montebourg dans cet article, nous avons déjà tous les moyens technologiques pour accomplir ce projet. Ils existent, il suffit de s’en servir !
Il est possible d’utiliser le réseau ferroviaire existant qu’il soit utilisé ou obsolète.
Investir dans la construction de véhicules autonomes et mobiles pouvant circuler en toute sécurité sur rails grâce à l’IA.
C’est la « Ferromobile » ou « AutoNobile ».
Ces véhicules seraient temporairement hybrides (sol-rail) pour se garer ou pour de courtes distances sur bitume.
Ces voitures existent déjà mais doivent être améliorées grâce aux nouveaux progrès technologiques, en particulier avec les futures batteries Alu/ions/graphen.
Le cout de production de ces véhicules autonomes sera beaucoup plus faible d’autant que les voitures seront « partagées ».
On peut aussi imaginer que ces petits véhicules citadins pourraient utiliser (à terme) des technologies comme le coussin d’air de BERTIN ou le train magnétique japonais MAGLEV.
Les logiciels de circulation sur rail sont à adapter.
Objectif final :
Faire en sorte que des véhicules motorisés autonomes (sans chauffeur) puissent utiliser un Réseau Ferré couvrant à terme toute la planète.
L’Intérêt du rail n’est plus à démontrer :
L’investissement et la maintenance ont un faible coût. En effet, toutes les voies abandonnées parce qu’elles ne pourraient plus supporter de véhicules pesant des dizaines de tonnes pourront être utilisées par des véhicules légers, et ce dans toutes les régions du monde.
Le logiciel de circulation est facilité car, grâce au rail, il n’est plus nécessaire de gérer l’ensemble des paramètres nécessaires pour sécuriser la circulation sur les zones actuelles (villes ou routes). La majorité des programmes pour la « voiture autonome » qui sont en cours ont déjà atteint ce niveau d’application.
Pour obtenir une circulation fluide, les seuls paramètres sont :
• La destination (gérée par GPS)
• La Distance (par rapport au véhicule précédent)
• Le Freinage et l’accélération pour les insertions dans le trafic
• Le Poids du véhicule en charge
• La gestion des croisements (priorités)
• La gestion des dépassements,
• Insertion dans les ronds-points
Les constructeurs de motrices, de wagons, de Véhicules Légers ou Poids Lourds devront adapter leurs chaines de fabrication pour que les véhicules produits soient compatibles pour circuler sur ce Réseau, ceci en toute sécurité grâce à l’Intelligence Artificielle (IA) simplifiée par le rail.
Ce projet nécessite un faible coût d’investissement car il existe déjà une très forte infrastructure basée sur le rail
Les résultats attendus sont les suivants :
• Re végétalisation des sols actuellement utilisés par les routes, les autoroutes et les parkings. Ne conserver que les pistes cyclables. Toute les rues sont piétonnes.
• Transports optimisés et nuisances supprimées
• Transition climatique assurée,
• Récupération de toutes les ressources devenues « obsolètes » : carcasses des voitures thermiques actuelles et bitume recyclable à 100%
Comment ça marche ?
Imaginons que toutes les routes, autoroutes, chemins, sentiers soient équipés (à terme) de rails qui puissent supporter tous les véhicules adaptés existants ou pas, en principe électriques et autonomes.
Sur ce réseau toutes les liaisons seraient possibles depuis la ferme, l’usine, la maison, bref toutes les adresses connues sur le GPS (mondial).
Seuls les ouvrages d’art (Ponts, Ronds-points, etc) seraient nécessaires.
Toutes les personnes physiques ou morales pourraient s’adresser à des plateformes publiques ou privées pour obtenir rapidement un véhicule autonome (sans chauffeur) : AutoNobile) adapté aux besoins.
Évaluation du besoin de transport :
• Destination
• Nombre de passagers, handicapés ou pas, bagages, animaux,
• Vitesse : standard, rapide ou prioritaire.
• Colis à livrer sans limite de dimension. (Gestion des gabarits)
• Matière à livrer liquide solide ou gazeuse. Dimension, poids et volume
• En retour : Délais et coût.
Pour ce faire :
Création du logiciel de contrôle du Réseau et test sur modèle réduit pour la mise au point.
Création de l’AutoNobile citadine (de 2 à 10 places) et transformation des véhicules utilitaires : Pompiers, Voiries, éboueurs, etc…
Ces « voies » seront balisées et protégées (à terme) des risques de franchissement d’animaux, de piétons, de cyclistes ou des véhicules encore motorisés (hors réseau)..
Il faudra y ajouter le Gabarit autorisé (pour les convois exceptionnels) et l’évaluation précise du poids en charge intégrée au châssis.
Prévoir des modifications « mécaniques »
Le « couplage » magnétique dans un « train » de véhicules pour limiter la consommation
Prévision de crémaillères pour les pentes >20%
Confort de l’habitacle par les amortisseurs « électroniques »
Idem pour les vitesses (les « g » pris dans les virages)
Horizontalité de la « nacelle » de transport (pente, crémaillère)
.
Améliorations complémentaires à intégrer dans les phases d’évolution :
Gestion automatique de l’approvisionnement si les véhicules nécessitent du combustible ou la recharge des batteries.
Prévoir des véhicules pour l’entretien des voies (verglas, neige, obstacles,…)
Détection automatique des anomalies du réseau
Dépannage, etc.
L’objectif est d’assurer une transition douce des véhicules circulant sur route vers l’autonobile sur rail pour le transport des personnes et des biens.
Peu d’énergie nécessaire.
Possibilité pour les dénivelés important d’utiliser le système téléphérique de deux forces opposées.
Il faut prévoir des possibilités de monter ces véhicules dans les ferrys, les avions gros porteurs et sur des TGV.
La propulsion sur rail est assurée par les moteurs à Induction Tesla ou Toyota en utilisant les effets de réluctance.
Principe général de fonctionnement de la fluidité sur rail
Lorsque 2 véhicules se suivent, ils s’accouplent magnétiquement, ce qui crée des trains de véhicules, donc beaucoup moins couteux en énergie car le « CX » diminue en fonction du nombre de véhicules accouplés.
Quand un véhicule doit sortir du « « train », il se désaccouple des véhicules avant et arrière, réduit sa vitesse soit pour changer de direction (aiguillage sur rails) soit pour sortir du réseau sur une voie de garage pour passer ensuite du rail aux pneus et rejoindre par la route la destination finale. Ceci pendant la période de transition (rail + route).
Le ou les véhicules qui le suivaient vont accélérer pour rattraper le train et s’accoupler de nouveau.
Dans certains cas, on pourra imaginer des motrices avec un moteur plus puissant permettant, par exemple le rechargement des véhicules tractés et ou d’atteindre des vitesses plus élevées.
Tout cela doit être géré automatiquement.
Dans le cas de passage de véhicules prioritaires (Pompiers, Police, ambulances…) Tous les véhicules se trouvant sur le parcours prévu seront « envoyés » dans les voies de garages et ne reprendront leur destination sur le réseau qu’après le passage des véhicules prioritaires.
Pour cela, il faudra prévoir des voies de garage en quantité suffisante. Les anciennes gares en feront partie. Pour la circulation citadine, ce n’est pas un problème le détournement est simple.
Lorsque toutes les voies actuelles (rues, routes, autoroutes, impasses,…seront équipées de ce réseau ferré, il ne sera plus nécessaire de produire des voitures mixes (rail + bitume) mais uniquement des véhicules sur rail.
La production et la mise à disposition de ces véhicules sera fonction de la population et des besoins de déplacements.
Véhicules citadins :
Forme carrée ou rectangulaire selon le nombre de passagers
Sièges pivotants avec tablette
Porte coulissante droite et gauche.
« Attaches magnétiques » en bas de caisse selon des normes précises pour s’accoupler à n’importe quel autre véhicule.
Autres véhicules :
Selon étude et cahier des charges.
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