Légalisation Médicalisation des Drogues

Légalisation – Médicalisation des Drogues.

Constat
La France est le pays qui réprime le plus durement la consommation des drogues.
Pour ce faire le dispositif mis en place est important : Douanes, Police spécifique (stupéfiants), grand banditisme, Brigades Anti-Criminalité (BAC), Justice, Administration pénitentiaire.
Tout cela coûte très cher ! Et pourtant !
La France est le pays qui consomme le plus de drogues illicites (cannabis, cocaïne et autres drogues de synthèse).
L’organisation du trafic et la guerre des gangs atteignent maintenant toutes les régions et causent ne nombreuses victimes directement impliquées ou collatérales… créant un climat anxiogène d’insécurité dans les quartiers de transactions.
Quelques comparaisons objectives entre drogues « légales » (alcool et tabac) et illégales (cannabis, cocaïne et plus…).
Si on ne prend pas en compte les accidents de la circulation dus aux drogues licites ou illicites
L’alcool tue plus de 40 000 personnes par an (Etude de 2015)
Le tabac tue plus de 75 000 personnes (Etude 2015)
Le cannabis zéro (Etude 2014)

Les conséquences médicales

Les prises en charge de l’alcool et du tabac par l’assurance maladie  ont un coût de 240 milliards
Alors que c’est 9 milliards pour les drogues prohibées. (Etude 2015)

Si le cannabis était légalisé voici les effets attendus :
• Réduction de tout le système répressif concernés (douanes, police, justice), soit une économie considérable.
• Diminution de la guerre des gangs et apaisement dans les régions touchées
• Contrôle des flux et de la qualité des produits, récupération des taxes
• Les petits dealers actuels peuvent être reconvertis en « patrons » de coffee-shop
MAIS…Pour se substituer à cette économie parallèle qui fait vivre actuellement une partie de la population des zones de trafic, l’Etat doit mettre en place un Revenu de Base pour y suppléer.

Pour les drogues « dures »
Les drogues dures et leurs produits de substitution doivent être délivrés par le corps médical comme cela se fait actuellement pour les opiacé et le tabac (produits substitution).

Avec tous ces éléments, il est difficile de comprendre pourquoi l’Etat continue à dépenser une énergie folle pour combattre un fléau sans aucun résultat.
Il serait préférable de concentrer cette énergie pour faire une réelle politique de prévention auprès de la jeunesse qui est la plus concernée.

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